top of page

Tempête solaire en route vers la Terre : à quoi devons-nous nous attendre ?


Une puissante tempête solaire va frapper la Terre d’ici quelques heures. Elle aura, à n’en pas douter, quelques conséquences. Mais à quoi exactement devons-nous nous attendre ?


L'alerte a été donnée hier. Une puissante tempête solaire risque de s'abattre sur la Terre. Elle a depuis été confirmée par les scientifiques.


Mais à quoi au juste devons-nous nous attendre si une tempête géomagnétique de classe G3 venait effectivement à toucher notre Planète ?


Une tempête solaire de classe G3 et ses conséquences

Selon l'échelle du service Space Weather -- comprenez, « météo spatiale » -- de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA, États-Unis), une tempête solaire de classe G3 peut déclencher le besoin de quelques corrections de tension sur nos systèmes électriques ou d'orientation sur nos satellites ou encore quelques coupures intermittentes de nos systèmes de communication et de navigation. Mais rien de dramatique.


Rappelons qu'il se produit en moyenne 200 tempêtes géomagnétiques de classe G3 à chaque cycle solaire de 11 ans. Et il s'en est d'ailleurs produit une pas plus tard que les 4 et 5 novembre dernier. Avec pour principale conséquence, l'apparition d'aurores boréales -- due à l'excitation des molécules par la chute de particules chargées sur l'atmosphère terrestre -- à des latitudes inhabituelles. En France et même jusqu'en Grèce et en Turquie, cette fois-ci. Une conséquence plutôt agréable, finalement.


Le spectacle des aurores boréales pour tous et plus encore

D'autant que l'intensité d'une tempête solaire de classe G3 peut aussi déclencher d'autres phénomènes lumineux tout aussi merveilleux. Comme celui que les astronomes surnomment Steve (Strong Thermal Emission Velocity Enhancement). Il est causé par des courants de gaz chauds -- de l'ordre de 3 000 °C -- qui circulent dans notre magnétosphère. Alimentés par une forte tempête géomagnétique, ils deviennent lumineux et s'affichent comme des rubans violets qui semblent soutenus par des structures vertes.


Sally Robin => Twitter


Autre phénomène rare observé également lors de l'événement du 4-5 novembre dernier, des arcs SAR -- pour Stable Auroral Red. Ils semblent dus à un réchauffement de l'atmosphère et correspondent ainsi à des bandes de lumière rouge immobiles dans le ciel qui se forment à une altitude bien supérieure à celle des aurores boréales -- environ 400 km contre entre 100 et 150 km.

Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Ecouter CQ sérénade!
bottom of page